Vincent Gérard, la révélation du Mondial

Les Experts ont encore frappé : une finale de Mondial palpitante pour un résultat sans appel face à la Norvège (33-26). 6 e étoile donc pour les bleus qui ont fait frémir l’ancien palais des sports Paris Bercy et avec lui tous les aficionados du hand. Habitué au second plan, Vincent Gérard a sans doute été l’un des héros de la compétition. Lumière sur un champion qui a le triomphe modeste !

Elu meilleur gardien de la compétition

Le 29 janvier dernier, l’AccorHotels Arena a vibré lors du match France – Norvège, finale du Mondial de handball. Si l’équipe partait favorite, elle a été quelque peu bousculée lors de la première période. La tendance s’est rapidement inversée, et l’arrivée sur le terrain à la 16 e minute de Vincent Gérard aux cages n’est sans doute pas étrangère à la forme détonante de bleus pour la suite des évènements. Par ses parades, ses interceptions et ses relances, il a ébloui par sa capacité à rentrer dans le match, une finale de Mondial, sans tergiversations ! Onze arrêts, 41% de réussite, Vincent Gérard était pour le moins déchaîné et visiblement porté par les encouragements des 15 000 supporters acquis aux Experts. A l’issue de cette finale, où son talent et son potentiel ont été révélés au public, il a d’ailleurs raflé le titre de meilleur gardien de la compétition. Jusqu’alors dans l’ombre de Thierry Omeyer, véritable légende vivante aux dix titres internationaux, Vincent Gérard a rassuré : la relève est assurée de fort belle manière !

Pour Vincent Gérard, l’équipe avant tout

Alors qu’il se prédestinait à une carrière de prof d’EPS, Vincent Gérard a remporté son 2 e titre majeur après le championnat d’Europe de 2014. A trente ans, le gardien de Montpellier garde toutefois les pieds sur terre et préfère nuancer ses coups d’éclat. « Je me prépare pour rendre service, pour pouvoir être opérationnel tout de suite », a-t- il notamment déclaré. « On ne gagne pas un titre si on n’est pas tous performants ». Des déclarations qui boostent le capital sympathie de celui qui n’était que le 3 e choix de la sélection.